Coucou à tous,
Comme promis, voici nos récits du lac Titicaca.
Tout
d’abord, nous sommes arrivés à Puno (côté Péruvien), après 10h d’une magnifique
route (cf : post précédent !). Arrivant de nuit, nous avons suivi les
conseils de notre Lonely Planet, et avons élu domicile dans l’hôtel du terminal
de bus.
Et là, patatra, c’est la catastrophe !!! La chambre est la plus
glauque que nous ayons eu depuis 8 mois ! En effet, étant dans le
terminal, elle est TRES bruyante, et de plus, ses fenêtres ne donnent pas sur
l’extérieur (d’où l’on pourrait voir le lac) mais sur l’intérieur du
terminal : intimité zéro, annonce des bus en partance (gens qui crient et
messages enregistrés) et éclairage au
néon toute la nuit à travers les rideaux blancs…
Le lendemain, on se réveille donc de bonne heure et de plus ou moins bonne humeur…
On
hésite : file-t-on directement côté bolivien, ou passe-t-on une journée
ici…
Après moult tergiversations, notre décision est prise : on reste une
nuit pour aller aux iles flottantes qui font la réputation du lac côté
Péruvien.
Une fois de plus, on suit les conseils du guide et cette fois encore,
ça rate ! On a de nouveau le droit à une chambre sans fenêtre et en plus,
elle pue !
Après notre traversée de Puno sacs au dos, on commence
déjà à regretter notre choix, car pour
le moment, nous n’avons encore rien vu de charmant…
Après le déjeuner, nous marchons le kilomètre qui sépare le
centre du lac (quel dommage de ne pas profiter d’avantage de ce dernier…) et
nous montons dans un bateau à moteur en direction des iles Uros. Ce sont des
îles artificielles qui flottent grâce à une structure en couches successives de
roseaux reposant sur des plots de terre. Il y en a aujourd’hui une soixantaine
au large de Puno, dont la moitié se dédie au tourisme. L’autre moitié n’est pas
accessible aux visiteurs (et c’est tant mieux !)et ses habitants vivent de
la pêche, au rythme de la tradition des indiens Aymara.
Après 45 minutes de bateau, notre
groupe (une trentaine de personnes) est débarqué sur une ile de 100m² et on nous
fait assoir en cercle, comme des couillons, pour nous expliquer le mode de
construction et nous faire acheter de l’artisanat local (pas made in china,
mais pas loin…) : AU SECOURS !
A la fin de la présentation, on nous
laisse le choix :
- Payer 20 soles (équivalent à ce que l’on a payé pour venir) et monter dans « la Mercedes Benz » (super blague de notre animateur répétée au moins 3 fois) pour aller sur une autre île plus grande
- Attendre ici pendant 1h avant d’aller chercher ceux qui on choisi la 1ère proposition.
- Payer 20 soles (équivalent à ce que l’on a payé pour venir) et monter dans « la Mercedes Benz » (super blague de notre animateur répétée au moins 3 fois) pour aller sur une autre île plus grande
- Attendre ici pendant 1h avant d’aller chercher ceux qui on choisi la 1ère proposition.
Nous on en a marre de se faire avoir, alors on décide
d’attendre là, et puis tant pis on a des chips ! Mais on est les seuls, et
on sent bien qu’en fait on n’a pas vraiment le choix, il faut qu’on parte avec
les autres… Le chef de l’île, fin négociateur arrive donc à nous faire monter
sur sa Mercedes en échange de 5 soles pour nous 2.
Sur la première île où nous avons été débarqués :
Le plancher en roseaux (Totora) :
On fait donc les 10 minutes qui nous séparent de l’autre île
poussés par une barque à moteur en écoutant des petites filles nous chanter des
chansons dans toutes les langues : RE AU SECOURS…
Et là où l’on se sent définitivement arnaqués, c’est lorsque
l’on se rend compte que le bateau qui devait attendre une heure sur la première
île nous suit finalement sur la nouvelle… et qu’en plus, il n’y à rien de plus
à faire sur cette île que sur l’autre…Rhaaaaaaaaaaaaaaaaa....
A bord de notre Mercedes...
Que voici :
Sur le chemin du retour :
En conclusion, on a vraiment le sentiment de s’être fait avoir de bout en bout et on n’est pas contents du tout ! D’autant que nous n’étions pas du tout sensés être prisonniers et appartenir à un groupe, mais pouvoir se balader tout seuls…
Bon, quand même le lac est magnifique sous un rayon de soleil et on aura malgré tout découvert le mode de construction de ces îles, et pour ça (et seulement ça) on est contents !
On rentre dans notre hôtel en milieu d’après midi, et on est bien déçus de ne pas être partis en Bolivie... Tant pis ce sera pour demain matin et à la première heure !
Alors, cette année, pour la saint Valentin, pas de Mini
Cooper, mais un tour en Bolivie !
Le 14 Février, on passe donc la plus agréable
des frontières : vue sur le lac et fanfare pour nous tenir
compagnie !
On arrive en fin de matinée à Copacabana : plus
grande ville bolivienne du lac. Mais, suite à notre expérience précédente, on
espérait une petite ville pleine de charme…
Et on est un peu déçus, mais ce
n’est quand même pas Puno ! On y passe la fin de journée et le lendemain on prend le bateau de bon matin pour un week end sur l’île du Soleil.
Copacabana semble être un peu toujours en fête, même si on n'a pas trop su pour quelle raison à ce moment là, quoiqu'il en soit, ça égaie la ville et c'est plutôt chouette!
Vue de notre hôtel :
La traversée du lac a duré 2 longues heures, mais lorsque nous arrivons
sur l’île on se dégote un super hôtel avec vue sur le lac : le
pied !
On profite de cette journée pour flâner aux alentours du
village de Challapampa.
En se baladant sur les falaises, et après une petite séance
photo, on se fait hurler dessus par un type, parce qu’il semblerait que l’on
soit dans une propriété privée... Courageux, mais pas téméraires, on prend nos
jambes à nos cous et on déguerpit.
Notre hôtel :
On est contents !!!
Séance d'étirements colombiens, à l'improviste...
Environ là où l'on s'est fait crier dessus...
On est vraiment enchantés par ce petit coin de paradis qui
dépasse même toutes nos espérances...
Tout y est : l’eau turquoise, les falaises
vertes pour nous rappeler notre mer
bretonne, mais avec en plus lamas, cochons,
vaches, moutons et ânes en liberté, les pics enneigés à l’horizon et l’après
midi bien calme une fois le flot de touristes passé.
On adore !
Petite douceur le soir venu :
Farniente :
Les pics enneigés au soleil couchant ; le bonheur !
Le lendemain, on décide de marcher un peu plus et de suivre le sentier qui traverse l’île du Nord au Sud.
On arrive à partir juste avant l’arrivée des premiers bateaux : à nous les crêtes paisibles et ensoleillées ! Après 4h de marche (une dizaine de km à 4000m d’altitude), on arrive à Yumani, village au sud de l’île.
Mais entre temps, tout n’a pas été rose ! Les « douaniers » des 3 communes traversées nous ont détroussés de 3 fois le montant donné par notre guide…
On est vénères de payer simplement pour marcher!
Mais quand même c’est beau, très beau et on est complètement envoûtés par tout ce que nous avons pu voir en l’espace de deux jours!
Alors lorsque l’on monte dans le bateau qui nous ramène à Copacabana on est un peu moroses…
Début de la balade : on grimpe :
Sur le côté gauche, notre hôtel :
Et c'est parti pour les magnifiques vues une fois arrivés en haut des crêtes !
Un p'tit quelque chose de breton ici...
On amorce la descente vers Yumani :
Nous y voici!
Un charmant village, même s'il ne nous séduit pas autant que Challapampa
Et voilà, suite à ces quelques jours au bord de l’eau, nous
reprenons la route, cette fois en direction de La Paz et pour de nouvelles
aventures !
Bon en fait, ce n’est pas fini !!
On voudrait juste passer un petit coup de gueule contre
nombre de touristes que nous croisons sur notre route (français de préférence)
et qui nous servent du « on veut du typique » à volonté…Argh…Car il
n’y a pas besoin de chercher bien loin pour comprendre que par « ici les
gens ne sont pas authentiques », se cache en réalité un « on veut
voir du pauvre ». Et ça, c’est juste insupportable !!
Parce que c’est
quoi quelqu’un d’authentique ?? (Prochaine question à poser !) ?
Si une personne ne porte pas un habit traditionnel, à l’air aussi heureuse que
vous et moi et que du coup on ne peut pas en faire une belle photo, elle n’est pas
« authentique » ??
Bon voilà, vous avez compris l’idée, mais malheureusement, ils ne sont pas rare ceux qui veulent faire le voyage « que personne ne fait » et rencontrer les « vrais gens » (en passant par des tours operator…).
Bon voilà, vous avez compris l’idée, mais malheureusement, ils ne sont pas rare ceux qui veulent faire le voyage « que personne ne fait » et rencontrer les « vrais gens » (en passant par des tours operator…).
Allez, bientôt le prochain épisode !
Et hop, bises à tous !